Le procès de cet homme de 45 ans va débuter mardi 15 septembre aux assises d’Evry après presque deux décennies d’enquête. Le "violeur de la forêt de Sénart", comme l’a surnommé la presse, est accusé d’une trentaine de viols, tentatives de viol et agressions sexuelles commis entre 1995 et 2000.
Après 18 ans d’investigations, un homme de 45 ans sera jugé à partir de mardi aux assises d’Evry. Surnommé le "violeur de la forêt de Sénart" par la presse, il est accusé d’avoir commis une trentaine de viols, tentatives de viol et agressions sexuelles commis dans la forêt de Sénart dans l’Essonne entre 1995 et 2000. Le mode opératoire était toujours le même, rapporte RTL. L’agresseur qui roulait en scooter repérait sa victime, souvent une femme seule en compagnie de son chien, dans les allées de la forêt. Il inventait ensuite une panne pour qu’elle arrive à sa hauteur avant de la plaquer au sol. Il lui arrivait même de lui asséner des coups au visage. Une fois les faits accomplis, il prenait la fuite en présentant parfois des excuses.
A défaut d’éléments probants, l’enquête a même été close une première fois en 2005. Aïssa Z. a finalement été arrêté fin 2015 à la suite de nouvelles techniques d’analyse d’ADN. Le père de famille sans histoires a d’abord nié les faits de viols et d’agressions sexuelles avant de faire son mea-culpa. Le dossier a été rouvert en 2014 à cause de nouvelles charges. Le quadragénaire résidait non loin de la forêt de Sénart au moment des faits et avait beaucoup de temps libre, d’après la description donnée par les victimes. Ces dernières avaient pourtant du mal à identifier l’assaillant qui n’enlevait jamais son casque de moto intégral.
Des plaignantes veulent être présentes lors de ce procès prévu durer un mois. Parmi elles figure cette fonctionnaire qui espère que l’accusé, "complètement dans le déni", reconnaîtra les faits. Son aveu lui permettrait en effet de "tourner la page" de cette attaque "qui l’a réellement traumatisée pendant 20 ans et dont elle a encore des séquelles", rapporte son conseil Me Jean-Yves Liénard.
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