En examinant le téléphone portable de Fabrice Paszkowski, entrepreneur et ami de DSK, les policiers qui enquêtent sur l’affaire du Carlton ont identifié une dizaine de prostituées avec lesquelles l’ancien directeur du FMI entretenait des relations sexuelles tarifées. La nature de ces relations n’est pas répréhensible par la loi mais les enquêteurs soupçonnent Dominique Strauss-Kahn de n’avoir pas payé de sa poche. C’est une information du journal Le Point.
Fabrice Paszkowski, qui a été mis en examen en octobre dans l’affaire de proxénétisme à l’hôtel Carlton de Lille, avait oublié son téléphone portable lors d’une soirée libertine organisée pour DSK à l’hôtel Murano à Paris en février 2011. Un téléphone que Dominique Strauss-Kahn a par la suite utilisé pendant quelques mois.
C’est en examinant ce portable que les enquêteurs sont parvenus à remonter jusqu’à ces dix femmes, dont françaises et belges, qui ont toutes en commun d’avoir eu des relations sexuelles tarifées avec l’ancien patron du FMI.
Certes, les relations tarifées et consentantes, même avec plusieurs femmes, ne sont pas punies par la loi française, mais les juges d’instruction en charge de l’affaire Carlton soupçonnent DSK de n’avoir pas payé de lui-même pour ces rendez-vous galants. De source judiciaire, une accusation de recel d’abus de biens sociaux pourrait être retenue contre lui.
Selon Le Point, Dominique Strauss-Kahn pourrait être bientôt entendu
sous couvert d’une garde à vue, et non par une audition directe.