Illustration/WITT-SIPA
Cet incident a provoqué un risque de collision entre deux avions dans l’espace aérien français fin juin.
Le pire a été évité de justesse. Un syndicat de contrôleurs aériens a annoncé vendredi la disparition d’un avion des radars pendant plusieurs minutes fin juin, au-dessus de l’Ouest de la France. Et pour cause : une mise à jour du système de traitement des plans de vol (appelé STIP) qui a engendré "certains dysfonctionnements" dans la nuit du 25 au 26 juin. L’événement qualifié de "grave" a provoqué un risque de "collision". La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) s’est toutefois montée rassurante en déclarant qu’il n’y avait aucun "risque majeur pour la sécurité".
L’équipage d’un avion canadien donné l’alerte face à une situation qu’ils ont jugé anormale. Ils avaient alors croisé à deux nautiques, soit un peu moins de quatre kilomètres, un aéronef. "Cela peut paraître beaucoup, quatre kilomètres", mais "quand on vole à plus de 800 km/h, c’est quelques secondes" seulement, a détaillé Stéphane Lesage, secrétaire de la section locale du syndicat Unsa-ICNA, qualifiant cet événement de "vraiment grave". "Nous sommes passés proche d’une collision en vol", a précisé le syndicat dans un communiqué relayé par RTL.
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Afin de rassurer les voyageurs, Loïc Parisi pour le SNCTA a affirmé que le niveau de sécurité en France n’a jamais été aussi bon. Le syndicat déplore toutefois le programme de modernisation des outils de traitement des plans de vol qui est en retard sur les prévisions de déploiement. De son côté, la DGAC a mentionné que le renouvellement des "systèmes techniques de navigation aérienne, pour un coût total de 2 milliards d’euros" d’ici 2025 est "à mi-parcours".