GILE Michel/SIPA
Après quinze jours de recherches depuis la disparition de Delphine Jubillar dans le Tarn le 16 décembre dernier, les enquêteurs n’ont toujours trouvé aucune trace.
Le procureur d’Albi (Tarn), Alain Berthoumieu, a rapporté que Delphine Jubillar, une infirmière de 33 ans, "serait partie seule à pied dans la nuit de mardi 15 décembre". Il a ensuite indiqué que "c’est au petit matin que le mari se serait aperçu que sa femme n’était plus au domicile et a signalé la disparition". La trentenaire, mère de deux enfants, aurait été accompagnée par deux chiens qui sont revenus seuls sans elle vers 4h du matin.
Quinze jours après la disparition de l’infirmière, les recherches n’ont donné aucun résultat. Des plongeurs de la gendarmerie ont sondé des lacs et rivières, des battues ont été menées dans les bois et les champs. Les gendarmes ont vérifié et inspecté les ruines, abris ou encore maisons inhabitées. Mais aucune trace de la mère de famille. Les enquêteurs ont par ailleurs confié qu’il n’y a "pas d’élément nouveau", rapporte 20 Minutes.
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Delphine Jubillar et son mari, qui continuaient de vivre dans la même maison, étaient en instance de divorce. Depuis la disparition de la jeune femme, le mari et les deux garçons de 3 ans et un an et demi sont allés s’installer chez des proches et la maison mise sous scellés.
Me Jean-Baptiste Alary, l’avocat du mari, interviewé par La Dépêche du Midi, a tenu à mettre en garde contre tout amalgame avec l’affaire Jonathann Daval, qui a été condamné pour le meurtre de sa femme.
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