Dans la soirée du jeudi 14 octobre, le procureur de Rennes, Philippe Astruc, a indiqué que le préfet de Loire-Atlantique - Claude d’Harcourt - en poste lors du décès de Steve Maia Caniço en 2019 à Nantes, lors d’une opération policière, a été mis en examen pour ‘homicide involontaire’.
Le communiqué du parquet, relayé par les médias français comme 20 Minutes, a aussi précisé que sous réserve des demandes d’actes complémentaires, des interrogatoires ou confrontations qui seraient nécessaires, "le terme de l’instruction pourrait intervenir en fin d’année 2021 ou début 2022 avant que le parquet de Rennes ne soit invité à prendre ses réquisitions sur un renvoi ou non des personnes mises en cause devant le tribunal correctionnel".
Selon le communiqué, le sous-préfet, le directeur de cabinet du préfet de Loire-Atlantique au moment des faits, et le commissaire de police en charge du dispositif au moment des faits, avaient aussi été mis en examen pour homicide involontaire au mois de juillet dernier.
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De leurs côtés, Johanna Rolland, maire PS de Nantes, et son ancien adjoint à la sécurité et à la tranquillité publique, ont été placés, au mois de septembre dernier, "sous le statut de témoin assisté". Mais aussi, le DDSP (Directeur départemental de la sécurité publique), adjoint en poste lors du drame.
Pour rappel, Steve Maia Caniço avait 24 ans. Animateur périscolaire, le jeune homme n’avait plus donné de signe de vie suite à une opération policière destinée à stopper une soirée électro en bord de Loire dans la nuit du 21 au 22 juin 2019. Ce n’est que plus d’un mois plus tard que le corps du jeune homme avait été retrouvé dans le fleuve.
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