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Romain a apporté son témoignage qui n’a pas été pris en compte, selon lui, par l’IGPN. Cette instance a pourtant assuré lui avoir envoyé un mail le sollicitant.
Alors que des rassemblements sont prévus en hommage à Steve Maia Caniço, le préfet a pris un arrêté interdisant toutes manifestations dans le centre-ville de Nantes ce samedi 3 août. Beaucoup de personnes souhaitent savoir, par ailleurs, la vérité sur ce qui s’est véritablement passé cette nuit du 21 au 22 juin qui a provoqué la mort du jeune homme.
Romain, 33 ans était parmi les personnes qui faisaient la fête sur les quais et qui ont vécu ce drame. Il a d’ailleurs apporté son témoignage à l’IGPN en disant que les jets de lacrymogène de la part des forces de l’ordre ont, selon lui, entraîné les chutes dans le fleuve et autres malaises. Et pourtant, après avoir été entendu, il estime que la police des polices n’a absolument pas tenu compte de ce qu’il a dit.
Un témoignage mesuré
À contrario, l’IGPN a assuré avoir sollicité Romain, mais "c’est faux", a répliqué son avocat, Maître Pierre Huriet, au micro de la chaîne RTL. Il a indiqué que son témoignage est un témoignage mesuré et non pas partisan ou militant. "C’est un jeune homme qui explique ce qu’il a vécu ce soir-là", a-t-il expliqué en précisant que les grenades lacrymogènes arrivaient sans sommation. Ce qui a provoqué un nuage de gaz qui vient vers eux en pleine nuit à 4h du matin. " Il décrit la confusion qui s’en est suivie et l’extrême mise en danger des gens présents sur place qui ne voyaient plus la Loire, qui ne voient plus rien à cause des lacrymogènes", a détaillé l’avocat.
À cette occasion, Maître Pierre Huriet a aussi rétorqué sur le fait que l’IGPN a assuré qu’il n’y a pas eu de démarche de la part de Romain pour pouvoir être joint. "Ce qui est complètement hallucinant puisqu’il n’a reçu aucun mail de la part de l’IGPN à part l’accusé de réception de sa plainte", a-t-il rétorqué. Il a ainsi dénoncé "le manque de sérieux" de la police des polices dans cette enquête sur la mort de Steve Maia Caniço.
Et pourtant, la chaîne RTL a pu consulter un mail dans lequel l’IGPN a bien demandé à Romain son témoignage et d’éventuelles photos et vidéos.
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