Corse - Attentats : une dizaine de personnes interpellées

LINFO.RE – créé le 10.12.2019 à 03h30 – La rédaction

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Dans le cadre de plusieurs enquêtes, menées par le parquet national anti-terroriste, onze personnes ont été arrêtées en Corse.

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Série d’attentats

Lundi 9 décembre, onze personnes ont été arrêtées dans le cadre de plusieurs enquêtes sur une série d’attentats, en Corse, rapporte RTL. La section de recherche de la gendarmerie, la police judiciaire et la sous-direction antiterroriste (Sdat) de la police judiciaire, ont conjointement mené ces interpellations.

Retour sur les faits

Dans la nuit du 9 au 10 mars, des déflagrations ont été survenues dans six résidences secondaires. Fin mars, une autre résidence secondaire, appartenant à un continental, à Sagone (Corse-du-Sud), a également explosé. Ces attentats n’avaient fait aucune victime mais ont provoqué de sérieux dégâts.
En outre, un immeuble en construction avait également été ciblé, à Ville-di-Pietrabugno, au nord de Bastia. Pourtant, le dispositif de mise à feu, comportant huit bouteilles de gaz, n’avait pas fonctionné.

Des charges explosives

Par ailleurs, la section antiterroriste s’était également saisie de l’enquête, après la découverte de deux charges explosives qui n’avaient pas éclaté, le 1er avril. Les forces de l’ordre les ont retrouvées devant une trésorerie et la Direction départementale des finances publiques à Bastia, trois jours avant une visite d’Emmanuel Macron sur l’île.

Cinq chef d’accusations

Le parquet de Paris a ouvert une enquête en flagrance pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d’actes de terrorisme, tentative de destruction par engins explosifs. Mais y figurent également l’acquisition, le transport et la détention d’engins explosifs, des infractions commises en relation avec une entreprise terroriste.

Entre 21 et 31 ans

Parmi les onze personnes visées, plusieurs étaient emprisonnées pour d’autres raisons et ont été extraites de leur lieu de détention, selon RTL. Ces détenus pourraient être transférés à Levallois, au siège de la Sdat, d’après France 3 Régions. Une source proche de l’enquête a assuré à l’AFP qu’"on est dans la mouvance nationaliste". Elle a aussi précisé que le plus jeune des interpellés a 21 ans et le plus vieux, 31 ans.