Une nouvelle plainte a été déposée, jeudi 23 juin, contre la secrétaire d’État Chrysoula Zacharopoulou. La plaignante est une ancienne patiente. Elle affirme avoir subi des "violences gynécologiques".
Déjà visée par deux plaintes pour viol, la gynécologue et secrétaire d’État chargée du Développement, Chrysoula Zacharopoulou, est visée par une troisième plainte pour violences sans incapacité de travail par personne chargée d’une mission de service public. Le parquet de Paris l’a fait savoir ce vendredi, précisant que la plainte a été déposée la veille.
L’émission de la chaîne TMC "Quotidien" a recueilli le témoignage de la plaignante, une ancienne patiente. Celle-ci a affirmé avoir subi des "violences gynécologiques" lors d’un rendez-vous avec Mme Zacharopoulou pour traiter une endométriose en 2018.
Dans la journée de ce vendredi, C. Zacharopoulou a réagi à ces plaintes. "Les accusations graves à mon encontre, portant sur des examens cliniques médicaux réalisés afin de diagnostiquer et de soigner la maladie de mes patientes, sont inacceptables et révoltantes", a-t-elle déclaré dans un communiqué transmis par son avocat.
Élisabeth Borne a rapporté sur LCI, jeudi soir, que la secrétaire d’État lui a dit qu’elle était "très surprise, voire choquée qu’on puisse questionner sa pratique médicale". La Première ministre a cependant dit que "les plaintes sont déposées" et "la justice va faire son travail". Elle a indiqué que Mme Zacharopoulou pourra s’expliquer.
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