illustration - ALLILI MOURAD/SIPA
Ce drame familial a eu lieu dans deux petites communes des Bouches-du-Rhône. L’auteur des meurtres, un homme âgé de 78 ans, s’est servi d’un fusil.
Un homme âgé de 78 ans a tué successivement, lundi 9 septembre, sa belle-mère, son beau-frère et sa femme. Ces derniers se trouvaient tous dans leur lit médicalisé. Après avoir abattu ces personnes âgées et "gravement atteintes par la maladie", le septuagénaire s’est suicidé. Alertés par les voisins qui ont entendu des coups de feu, les gendarmes sont rapidement arrivés sur place. L’auteur de ces meurtres survenus dans deux petites communes des Bouches-du-Rhône s’est tiré deux balles dans le corps devant sa maison. Il était encore en vie, mais a succombé à ses blessures dans l’après-midi, après avoir été héliporté à Marseille.
Le procureur de la République de Tarascon, Patrick Desjardins, parle d’un "drame familial". Il évoque également "le contexte fragile d’une famille touchée par la maladie et où un homme prend la décision de prendre les armes", rapporte France Info. En effet, le septuagénaire prenait soin de sa femme malade et de sa belle-famille depuis des années. Il leur donnait à manger, les lavait, sans oublier de faire le ménage, a raconté son voisin et neveu par alliance. Il n’en pouvait plus, a-t-il confié. De son côté, Alice Roggiero, la maire de Mouriès où vivait le septuagénaire, le décrit comme "une personne très estimée dans le village". C’est "un monsieur plutôt réservé, très près de sa famille, de son épouse, de ses petits-enfants", a-t-elle ajouté.
En tout début d’après-midi, le septuagénaire a abattu par au moins un coup de fusil sa belle-mère de 95 ans et son fils de 69 ans qui vivaient à Maussane-les-Alpilles. Tous les deux étaient alités. La nonagénaire était fortement diminuée physiquement, a déclaré le procureur. L’auteur des meurtres a ensuite tué son épouse dans leur domicile, à Mouriès, la commune voisine. Âgée de 72 ans, elle était également affaiblie par la maladie. D’après toujours le procureur, elle a été tuée "vraisemblablement par un coup de fusil" dans son lit médicalisé.
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