illustration - NICOLAS MESSYASZ/SIPA
Un instituteur d’un établissement scolaire de Bordeaux a été mis en examen pour agressions sexuelles. Le directeur de l’école a été retrouvé mort lundi.
Le directeur d’un établissement catholique privé de Bordeaux est mort lundi 26 juin, a annoncé le rectorat. Ce décès survient quelques jours après la mise en examen d’un enseignant pour agressions sexuelles.
Comme le rapporte Ouest France, aucune cause de sa mort n’a été précisée, mais la presse girondine a fait le rapprochement avec le décès d’un homme percuté par un train dans l’après-midi. Ainsi, la thèse d’un éventuel suicide n’est pas exclue.
Dans un communiqué de presse, le rectorat de l’académie de Bordeaux apporte tout son soutien à sa famille, à la communauté scolaire et aux élèves à la suite du décès du directeur de l’école Saint-Genès La Salle.
Une "cellule d’écoute" sera mise à disposition des élèves et des personnels de l’école. Par ailleurs, la directrice académique des services de l’Education nationale de la Gironde, le directeur diocésain de l’enseignement catholique du département, le délégué de tutelle ainsi que des assistantes sociales et une infirmière se rendront également sur place.
Un instituteur de cet établissement catholique prisé de la ville a été mis en examen et placé en détention provisoire pour des faits d’agressions sexuelles sur mineur de 15 ans, voyeurisme sur mineur et détention d’images pédopornographiques. Le 19 juin, quatre élèves ont informé une maman accompagnatrice que cet enseignant "les avait filmées sous la douche" en passant son téléphone portable sous la porte des cabines.
Le directeur de l’école a signalé les faits au parquet de Bordeaux le lendemain. Par la suite, il s’était rendu sur place pour recueillir des témoignages d’élèves et signifier à l’enseignant qu’il devait quitter les lieux, selon Sud Ouest. L’homme de 52 ans a été interpellé après une classe découverte du bassin d’Arcachon (Gironde). Le parquet a indiqué que d’autres photos et vidéos ont été trouvées sur l’ordinateur du mis en cause, dont des captures d’écran le montrant en train de procéder à des attouchements.
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