Le petit Lucas âgé de 3 mois a été hospitalisé le 7 avril 2016 lorsqu’il a subit plusieurs épisodes de secouements, d’une tentative d’étouffement et une facture du crâne. Après le procès des parents Le père, a été condamné à 10 ans de réclusion criminelle (9 ans avaient été requis). et la mère a été condamnée à 9 ans de réclusion criminelle (8 ans avaient été requis).
Lucas n’avait pas encore 3 mois lorsqu’il a été hospitalisé le 07 avril 2016, victime de plusieurs épisodes de secouements, d’une tentative d’étouffement et d’une fracture du crâne.
Le père, 26 ans, limité intellectuellement, est sous curatelle renforcée.
La mère, 28 ans, qui peine à écrire et compter, a le statut d’adulte handicapé.
A la naissance de Lucas, sa mère avait séjourné en "unité kangourou". La famille était suivie par des travailleurs sociaux dès la sortie de la maternité, la mère n’étant toujours pas capable de faire un biberon ou de donner le bain. Ils avaient relevé l’insalubrité du logement, jonché de déjections de chats et chiens, et des violences verbales voire physiques au sein du couple. Le bébé dormait dans une poussette, couvert de couvertures, près d’un radiateur.
L’institution judicaire avait été saisie le 09 mars 2016, mais le placement du bébé n’avait été ordonné que le 07 avril 2016 : c’est ce même jour que Lucas est arrivé aux urgences avec un pronostic vital engagé.
Lucas est aujourd’hui âgé de 5 ans 1/2 et vit en famille d’accueil, en attendant une place dans un établissement adapté. Il est lourdement handicapé, en fauteuil roulant, appareillé, ne peut pas manger seul, ne dit que quelques syllabes, s’exprimant par des cris et des pleurs.
Les médecins pensaient qu’il ne passerait pas l’âge de 1 an, puis de 3 ans.
La marraine de coeur de Lucas, membre de l’association Les Blouses Roses, l’a rencontré lorsqu’il avait 1 an. Depuis, elle accueille chez elle régulièrement ce petit garçon en quête d’affection.
La mère de l’enfant reconnait avoir voulu jeter son bébé par la fenêtre, avoir tenté de l’étouffer avec un oreiller pour le faire taire, et 2 épisodes de secouements.
Le père dit l’avoir secoué "un peu", mais nie toute violence alors que c’est lui qui s’occupait du bébé quand il a sombré dans le coma.