"Il n’y a pas deux dossiers sur les attentats : un en Belgique et un, France. Il n’y a qu’un seul dossier", a indiqué Isabelle Panou, la juge antiterroriste belge, devant la cour d’assises spéciale de Paris.
Lors du procès des attentats du 13 novembre 2015, la juge antiterroriste belge, Isabelle Panou, s’est exprimée durant plus de cinq heures à la barre, mardi 14 septembre, rapporte Ouest-france.fr. A cette occasion, la juge a notamment donné des détails sur la "minutieuse enquête" menée par les Belges afin de débusquer les responsables et complices des attentats meurtriers à Paris. La collaboration entre la France et la Belgique était une évidence dès les premières minutes qui ont suivi les attaques terroristes à Paris, a indiqué la juge belge. En effet, des numéros belges étaient répertoriés dans le téléphone du Bataclan, celui qui a été utilisé pour donner le GO de départ des attentats.
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Durant des mois, les enquêteurs français ont travaillé étroitement avec les policiers belges. De leur côté, les enquêteurs belges ont mené des longues et minutieuses investigations afin de trouver les planques sur leur territoire en retraçant l’itinéraire des voitures géolocalisables utilisées par les terroristes.
Aussi bien en France qu’en Belgique, du porte-à-porte a été entrepris à proximité des lieux où les voitures ont stationné pour trouver les caches des terroristes.
En parallèle, pour savoir d’où provenaient les armes utilisées par les terroristes, d’importantes investigations ont aussi été entreprises. "On a vraiment cherché. Mais le trafic d’armes fait appel à beaucoup de filières et d’intermédiaires", a fait remarquer Isabelle Panou.
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