Quatre individus prévoyant une attaque contre les forces de l’ordre postées devant l’Elysée ont été appréhendés le vendredi 26 avril. Avant l’arrestation, le palais présidentiel ainsi que le commissariat d’Aulnay-sous-Bois auraient fait l’objet d’un repérage.
Interpellées en Seine-Saint-Denis (Paris) et placées en garde à vue vendredi 26 avril, quatre personnes soupçonnées d’avoir préparé un attentat contre les forces de l’ordre devant le siège de la présidence de la République ont été mises en examen mardi 30 avril. Les suspects ont parlé de différents projets, "avec pour point commun les forces de l’ordre", dont celles placées devant le palais de l’Élysée, selon une source proche de l’enquête. Ils auraient même fait des repérages.
Dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte, le 1er février, le groupe d’individus radicalisés était sous la surveillance des services de renseignements. En vue d’une attaque pour le début du ramadan, ils seraient allés à l’Elysée pour observer les patrouilles de police, rapporte RTL. D’après la même source, le commissariat d’Aulnay-sous-Bois aurait également fait l’objet de repérages. Ces hommes ont ensuite cherché à se procurer des armes, ce qui a conduit à leur arrestation.
Inculpés pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle", les quatre hommes, dont un mineur de 17 ans, ont été placés en détention provisoire. Ce dernier aurait déjà fait l’objet d’une interpellation pour avoir essayé de joindre la Syrie en vue d’un jihad il y a deux ans. Il avait été condamné à trois ans de réclusion, dont deux ans assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve. Après sa sortie de prison, il avait été placé dans une structure éducative, selon le parquet de Paris. Mais le jeune homme serait parvenu à déjouer la surveillance des éducateurs pour entrer en contact avec les autres suspects.
Quant aux trois adultes, ils étaient connus pour des faits de droit commun. Ils ont reconnu leur adhésion aux thèses islamistes radicales.
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