Photo d'illustration - CAPMAN/SIPA
Le parquet national antiterroriste reste prudent sur les motivations. Aucune piste n’est pour l’instant privilégiée, même si plusieurs orientations se précisent.
Invité ce jeudi sur Franceinfo, le procureur national antiterroriste, Olivier Christen, a indiqué qu’aucune piste ne se détachait pour le moment. Il a toutefois admis que certains éléments pouvaient évoquer une connexion avec le narcobanditisme. Mais il n’exclut aucune hypothèse, y compris celle d’une éventuelle ingérence étrangère. Toutefois, aucun élément concret ne permet de la confirmer pour le moment.
Plusieurs établissements pénitentiaires ont été touchés par une série d’attaques. Parmi eux : des incendies de voitures et des tirs à l’arme automatique contre la prison de Toulon. Aucun blessé n’a été recensé, mais les dégâts matériels sont importants. Vingt et un véhicules ont été incendiés, une dizaine d’autres endommagés. Ces faits ont été relevés dans huit départements, principalement dans les Bouches-du-Rhône et en Île-de-France.
Le parquet antiterroriste n’écarte pas une tentative de pression contre les institutions. Olivier Christen évoque un possible "terrorisme par intimidation." Le but serait de contraindre l’État à modifier certaines politiques. Le procureur insiste sur la nécessité d’identifier les exécutants, les organisateurs, et ceux qui ont commandité les attaques.
Source : Lefigaro.fr