Alpinistes français disparus au Népal : interruption des recherches durant 3 à 4 jours

Membres d’une formation d’élite

À la suite d’une avalanche dans la région de l’Everest au Népal le 26 octobre dernier, Louis Pachoud, Gabriel Miloche et Thomas Arfi n’ont plus donné signe de vie. Les trois jeunes hommes étaient membres du Groupe excellence alpinisme national (GEAN), une formation d’élite de la Fédération française des clubs alpins et de montagne.

Comme le relate Le Parisien, une opération de reconnaissance en hélicoptère a été menée dimanche et lundi dernier. Cela a notamment permis de localiser leurs traces jusqu’à 5 900 m sur l’arête qui mène au sommet. Lundi, un communiqué de la Fédération française des clubs alpins et de montagne (FFCAM) a fait état d’un déclenchement d’une avalanche. Les secouristes ont retrouvé trois sacs et du matériel du bivouac.

Un espoir "quasi nul"

Les membres de l’opération de sauvetage à la recherche des alpinistes français ont pris la décision de faire une pause de trois à quatre jours, face à l’espoir "quasi nul" de les retrouver vivants. Les derniers jours de recherche ont notamment été infructueux.

Ce mercredi 3 novembre, les équipes sur place étaient encore à pied d’œuvre, relate Le Parisien. "J’ai effectué une recherche aérienne ce matin encore, mais je n’ai rien trouvé. Comme nous n’avons pas pu faire de progrès dans la recherche des alpinistes disparus, nous avons décidé d’arrêter les opérations de recherche pendant trois, quatre jours", a confié Ang Norbu Sherpa, président de l’Association nationale des guides de montagne du Népal et membre de l’opération de recherche et de sauvetage.

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