Copie-écran - Facebook
Des surveillants pénitentiaires bloquent la prison d’Alençon/Condé-sur-Sarthe, dans l’Orne, pour protester contre leurs conditions de travail.
Trois prisons étaient encore bloquées ce mercredi matin du 13 mars dans la matinée. A savoir, celle d’Alençon/Condé-sur-Sarthe (Orne), de Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhôn), et de Draguignan (Var), selon la Direction de l’administration pénitentiaire (DAP) à la presse française.
Les forces de l’ordre ont dû intervenir brièvement dans la matinée à Alençon/Condé-sur-Sarthe pour faire passer des vivres et le personnel, sachant que le barrage s’était reformé peu après. Il y avait une centaine de manifestants.
"C’est très rodé. Cela se fait dans la tranquillité, sans animosité", a commenté un syndicaliste ayant filmé l’intervention, sur la page Facebook de FO pénitentiaire Condé-sur-Sarthe. "La cantine des détenus, c’est la préoccupation de l’Administration pénitentiaire. Pendant ce temps-là, on oublie le personnel relégué au second plan", a-t-il continué.
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D’autres interventions étaient aussi prévues à Salon-de-Provence et Draguignan. La DAP a révélé d’autres blocages filtrants à la prison des femmes de Rennes, à Lorient, à Caen, Beauvais, Grasse, et Bapaume. Il existe également des prisons dans lesquelles les parloirs sont, soit bloqués comme à Rennes, "soit les livraisons alimentaires, comme à Caen, soit les véhicules qui entrent sont filtrés comme à Grasse".
Il y eut également des blocages filtrants à Nantes, Bordeaux-Gradignan et Angoulême. Depuis ce mercredi matin, l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Porcheville (Yvelines) a été bloqué. D’après le syndicat FO-pénitentiaire de Nouvelle Aquitaine, aujourd’hui est "une journée de transition", avant une mobilisation plus importante prévue jeudi, pour accompagner les syndicats qui rencontreront Nicole Belloubet.
Le syndicat a peur que le gouvernement et l’administration pénitentiaire ne tentent "de jouer la montre avec des mesures gagne-petit sur l’aspect sécuritaire uniquement".
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