La direction interrégionale de la police judiciaire de Lyon et la PJ de Grenoble ont été perquisitionnées ce matin par la police des polices.
Des perquisitions ont été menées ce matin dans les locaux de la direction interrégionale de la police judiciaire de Lyon dans le cadre de l’enquête sur l’affaire Neyret. L’antenne de la PJ à Grenoble a aussi été visée par les perquisitions.
Nouveau rebondissement dans l’enquête sur le dossier Neyret. Un juge parisien accompagné de policiers de l’IGS (la police des polices) a effectué une descente à l’hôtel de police de Lyon dans le 8è arrondissement ce matin pour effectuer des perquisitions. Parallèlement, les mêmes investigations ont été menées par des enquêteurs parisiens à l’Hôtel de police de Grenoble au centre ville.
Selon des sources proches du dossier, les pratiques de la police des régions lyonnaise et grenobloise intéressent particulièrement les juges parisiens. Une enquête serait menée pour élucider le « système de drogue détournée afin de rémunérer les indicateurs », révélé lors des auditions.
Pour rappel, Michel Neyret (suspendu de ses fonctions), le numéro 2 de la police judiciaire de Lyon, a été placé en détention préventive pour corruption et trafic de stupéfiants. Quatre autres policiers ont aussi été mis en examen. Il s’agit du chef d’antenne de la police judiciaire de Grenoble, Christophe Gavat, son adjoint Gilles Guillotin, le chef de Brigade de recherche et d’intervention de la Police judiciaire de Lyon, Aymeric Saudubray et un élément de la brigade des stupéfiants de Lyon. Ils sont sous surveillance judiciaire et ont été interdits d’exercer leur métier.
Par ailleurs, les avocats de Michel Neyret font appel de sa mise en détention.