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Après la diffusion de la vidéo intime de Benjamin Griveaux, qui avait poussé celui-ci à renoncer à sa candidature à la mairie de Paris, le président de la République a déploré une "connerie".
Le 13 février dernier, Piotr Pavlenski, un Russe au statut de réfugié politique en France, a publié des vidéos intimes mettant en scène Benjamin Griveaux, candidat LREM à la mairie de Paris. Au cœur d’un scandale sexuel, ce dernier a rapidement retiré sa candidature en vue des élections municipales à Paris, sans remettre en cause l’authenticité des images.
Benjamin Griveaux a décidé de déposer plainte pour "atteinte à l’intimité de la vie privée". Le parquet de Paris a alors ouvert une enquête, qui a été confiée la brigade de répression de la délinquance contre la personne. Dans ce cadre, Piotr Pavlenski et sa compagne, Alexandra de Taddeo, ont été mis en examen.
Alors qu’Emmanuel Macron ne s’est pas encore exprimé en public sur ce scandale impliquant l’ancien porte-parole du gouvernement, il aurait tout de même réagi en privé, a rapporté Le Canard enchaîné le 19 février, selon Sputnik. "Mais quelle connerie ! Comment a-t-il pu faire ça ? Il y a des choses qu’on ne peut plus faire quand on est publiquement exposés", aurait-il commenté.
Le chef de l’Etat aurait en outre déploré l’"improbable carrière de cinéaste" de Benjamin Griveaux, qui avait envoyé les vidéos, lui-même, à Alexandra de Taddeo. Le cofondateur de Libération, Serge July, a estimé sur LCI : "Quand on est un homme politique, à l’époque des réseaux sociaux, on fait gaffe". Celui qui ne fait pas attention est, selon lui, "un con".
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