Cette affaire avait créé la polémique depuis le 23 mars dernier quand Geneviève Legay s’est grièvement blessée à la tête après une chute provoquée par une charge policière, lors du 19e samedi de mobilisation des "Gilets Jaunes" à Nice.
Geneviève Legay, militante de l’association Attac, a participé à l’acte 19 de la mobilisation des "Gilets Jaunes" à Nice le 23 mars dernier. À l’occasion d’une échauffourée entre les manifestants et les forces de l’ordre, la septuagénaire a chuté à cause d’une charge policière. Elle a en effet eu des fractures au crâne et des côtes cassées.
Fin mars, le policier qui était responsable des faits avait reconnu avoir blessé Mme Legay, âgée de 73 ans. Il d’ailleurs fait part de ses regrets à travers le biais de déclarations transmises à son avocat. Le Parisien ayant eu accès aux procès-verbaux de l’audition du policier a révélé ce vendredi 31 mai que le fonctionnaire s’est de nouveau dit ‘sincèrement désolé’ pour la victime.
"Je suis surpris, je pensais sincèrement avoir poussé un homme, je n’ai rien d’autre à dire, c’est malheureux pour Madame Legay", a-t-il déclaré lors
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Le policier a martelé qu’il n’a jamais vu de femme devant lui. Il n’avait constaté la présence de Geneviève Legay que quand elle était tombée à terre. Selon le fonctionnaire de police, la charge avait été ordonnée légalement.
"Il faut dire que l’action a été très rapide et je me trouvais dans un mouvement général qui a pour but de gagner du terrain et de repousser toutes personnes, quelle qu’elle soit sur notre passage. Nous étions dans un rétablissement de l’ordre public après sommations et ordre effectués.", fait-il savoir.
Depuis sa déclaration, une information judiciaire a été ouverte par le procureur de Nice Jean-Michel Prêtre pour "violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique".
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