Affaire Daval : un nouvel élément incriminant Jonathann

Découverte d’une bombe aérosol entamée

Les enquêteurs ont trouvé une bombe aérosol entamée et sans bouchon dans le domicile de Jonathann Daval. C’est un outil de bricolage répandu contenant de la mousse de polyuréthane facilement inflammable. Pour les enquêteurs, ce nouvel élément permettrait d’avancer et de comprendre cette affaire. Après différentes versions durant sa mise en examen, l’accusé avait admis avoir déposé le corps de sa femme dans la forêt non loin de la maison du couple. Pourtant, il a toujours contesté le fait de l’avoir brûlé. La découverte de cette bombe aérosol pourrait prouver le contraire.

Compatibilité du capuchon et des brûlures

Selon le rapport de l’expertise, cette bombe aérosol retrouvé chez Jonathann Daval a été déjà partiellement utilisée. D’un autre côté, les enquêteurs ont retrouvé dans le bois près du corps d’Alexia un capuchon qui pourrait être parfaitement compatible avec la bombe. De plus, en ayant examiné le corps de la victime, brûlé à 30%, les experts ont pu voir que l’utilisation d’une bombe aérosol serait fort probable.

Utilisation de polyuréthane non vérifiable

Selon l’avocat de Stéphanie et Grégory Gay, Me Gilles-Jean Portejoie, cette saisie est un élément de plus pour confirmer la culpabilité de Jonathann Daval. D’ailleurs, "on est tous persuadés qu’il est coupable", a-t-il souligné. Actuellement détenu et incarcéré, l’informaticien de 35 ans a déjà avoué le meurtre de sa femme en évoquant une dispute conjugale mal tournée. Cependant, aujourd’hui, il accuse son beau-frère, Grégory Gay, d’être auteur de cet assassinat.

(Source : RTL - Le Figaro)