Avant d’être placés en détention, Alexandre Benalla et Vincent Crase ont pu se parler pendant une heure malgré le contrôle judiciaire.
Alors qu’ils étaient censés être sous la main de la justice (menottés et détenus), Alexandre Benalla et Vincent Crase se sont trouvés dans un box commun au palais de justice le 19 février vers 14 heures. Cette condition est due à un cafouillage au sein du palais de justice de Paris. En effet, un mail transmettant les consignes des magistrats n’a pas été envoyé le jour de leur placement en détention, selon les informations de RTL.
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Les policiers qui ont escorté les deux hommes n’ont ainsi reçu aucune instruction. Ils ont été placés dans un même box destiné aux entretiens avec les avocats et ont pu parler pendant une heure.
Une "situation ubuesque", a qualifié une source proche du dossier, puisqu’ils ont justement été convoqués pour s’être entrés en contact en juillet dernier. C’était seulement vers 15 heures que les deux ’amis’ ont été menottés et séparés avant d’être placés en détention dans la soirée.
Interrogée par RTL concernant cette situation, la présidence du tribunal a simplement répliqué "pas de commentaire".