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Mercredi 7 février, les avocats de Jawad Bendaoud ont plaidé sa cause. L’un d’eux a indiqué qu’ "on l’a utilisé pour assouvir une forme de vengeance".
Devant la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris, Me Xavier Nogueras, l’avocat de Jawad Bendaoud a plaidé en sa faveur mercredi dernier. Il a commencé par faire une confession, il a confié avoir ri aussi en regardant l’interview de son client le 18 novembre 2015, sur BFMTV. Il a confié qu’‘alors que le sentiment commun qui règne c’est l’inhumanité, nous nous sommes rassemblés, nous Français, autour de Jawad Bendaoud’.
Pour rappel, Jawad Bendaoud (31 ans) est poursuivi pour ‘recel de malfaiteurs’. Pour son avocat, son client est ‘innocent’. Il a défendu le prévenu en déclarant que celui-ci n’a ‘pas retardé l’arrestation des terroristes, selon les accusations. L’avocat a lancé que Jawad est ‘utilisé pour assouvir une forme de vengeance’.
La deuxième avocate de Jawad Bendaoud en la personne de Me Marie-Pompei Cullin, quand à elle, exige son relâchement. D’après elle, le prévenu était dans l’incapacité de reconnaître l’identité des deux hommes qu’il hébergeait. A ce sujet, elle a souligné que ‘personne ne pouvait envisager le 17 novembre 2015 qu’Abdelhamid Abaaoud était en France’.
Comme indiqué par la procédure, il revient au prévenu de dire le dernier mot. Jawad a commencé par dire ‘Je ne sais quoi dire, Madame’. Il a par la suite indiqué que ‘C’est le Jawad Tragedy Club. Tout ce que j’ai pour me défendre c’est l’arrogance !’.
(Source : 20 minutes)
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