Face à la multiplication des agressions des gardiens de la paix, leurs syndicats réclament le rétablissement des peines planchers.
Si les agressions envers les forces de police n’ont atteint que 430 en 2015, elles sont passées à 687 en 2016. Une multiplication qui inquiète beaucoup les syndicats. Ces derniers revendiquent, d’ailleurs, le rétablissement des peines automatiques minimales appelées "peines planchers". Cependant, les syndicats ont fait une demande depuis quatre ans, sans réponses satisfaisantes.
La présidente de l’Union syndicale des magistrats, Virginie Duval, a expliqué que dans la Constitution, chaque peine prononcée doit être individuelle. A contrario, ce serait anti-constitutionnel de prévoir des peines planchers.
Les syndicats de police disent que les sanctions contre les agresseurs sont insuffisantes, même s’il existe des peines allant jusqu’à sept ans de prison. Actuellement, le gouvernement n’a pas encore étudié de nouvelle loi concernant la sécurité
(Source : RTL)