L’agression de deux policiers à Champigny, dans le Val-de-Marne, le soir du réveillon, ne cesse de faire réagir. Le ministre de l’Intérieur appelle à mettre fin à une "mécanique infernale" à l’oeuvre dans certains quartiers populaires.
Mardi 2 janvier sur Europe 1, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb est revenu sur les violences survenues la nuit de la Saint-Sylvestre à Champigny.
"Vous avez une soirée organisée par des privés et un autre groupe qui essaye d’entrer dans la soirée, qui force les portes. Les policiers sont appelés. Ils essayent de séparer les deux groupes et à ce moment-là le groupe agresseur se retourne contre les policiers", a détaillé le locataire de la place Beauvau. "Deux policiers sont séparés de leurs collègues et frappés, une policière est jetée à terre, piétinée, rouée de coups. Evidemment, ce sont des actes sauvages totalement inadmissibles", a-t-il dénoncé.
Gérard Collomb promet désormais de retrouver les agresseurs en s’appuyant sur les "nombreuses vidéos" existant de l’événement. Mais pour lui, le problème trouve sa source dans les quartiers en question. "J’étais à Champigny hier. Lorsque l’on voit ces grandes barres, on se dit qu’il y a un aspect inhumain qui ne peut générer que de la violence. Ce sont des réformes de fonds qu’il faut mener, de politique de la ville. Ces quartiers ne peuvent pas rester comme ça", a-t-il lancé. Il appelle désormais à "briser" une "mécanique infernale" à l’oeuvre dans ces quartiers.
#Champigny : ces actes sauvages ne peuvent avoir de place dans notre société.
Le Président de la République les a fermement condamnés hier.
Nous sommes pleinement mobilisés pour appréhender leurs auteurs. L’enquête avance.#E1Matin— Gérard Collomb (@gerardcollomb) 2 janvier 2018