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Certains parents d’élèves pointent du doigt la manière déplorable dont le gouvernement a géré l’accident à Millas entre un TER et un bus scolaire. Face à ce qu’ils considèrent comme du laxisme, ils exigent des excuses.
Le jeudi 14 décembre est un souvenir à marquer au fer rouge pour les parents des enfants qui se trouvaient dans le bus scolaire ayant fait collision avec un TER à Millas. Si le deuil s’est fait dans la tristesse, les parents n’ont pas mis longtemps à muer cette douleur en colère. En effet, dix jours après que ce terrible accident soit survenu, ils dénoncent la manière dont les autorités ont géré l’événement. D’après leurs dires sur Franceinfo, quatre parents des petites victimes ont été omises d’être contacté. Ils ont alors compris ce qui était réellement advenu. "L’annonce a été brutale, sans compassion", se souvient Marjorie, la mère de Loïc dont elle a appris le décès des heures après l’accident.
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Outre cette façon brusque d’annoncer la perte d’un enfant, aucun suivi psychologique n’aurait été fait sur les proches. De plus, "personne ne nous propose de nous amener sur Montpellier à n’importe quelle heure que ce soit. C’est inhumain, c’est inadmissible", ajoute Marjorie. A ce fait et pour avoir été ménagés maladroitement, ils exigent des excuses de la part du gouvernement français. De son côté, le gouvernement a tenté de reprendre l’erreur qu’elle a faite. Élisabeth Pelsez, déléguée interministérielle chargée des victimes, a tenu une réunion avec tous les collaborateurs à la prise en charge des victimes, le vendredi 22 décembre. La meilleure prise en charge possible serait accordée aux familles touchées par l’accident de Millas.
Source : BFMTV
