Meurtre, infanticide, rixe, agressions… Trois jeunes ont appelé 250 fois les gendarmes pour de fausses alertes en Seine-et-Marne. Ils cherchaient à se "venger" d’une famille.
Interpellés lundi, les trois jeunes hommes avaient tous reconnu les faits.
Selon les informations de la gendarmerie, ces jeunes gens ont dit agir ainsi par "vengeance" envers une famille avec laquelle ils étaient en conflit. Entre le 31 mars et le 20 mai derniers, ils avaient ainsi appelé 250 fois les gendarmes de Seine-et-Marne pour dénoncer de fausses "infractions graves", a raconté la gendarmerie. Evoquant tantôt un "infanticide" ou une "rixe", les auteurs de ce canular téléphonique sollicitaient des interventions urgentes au domicile d’un même particulier. En mars, ils avaient aussi appelé des gendarmes de Montpellier en "menaçant de commettre un attentat sur la place de la Comédie et dans un centre commercial", a détaillé la gendarmerie.
L’un d’eux, majeur, a été condamné jeudi à huit mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve, assorti d’obligations, ainsi qu’à une amende de 3 550 euros. Présentés à un juge des enfants, les deux autres, mineurs, ont été mis en examen. Ce type de canular téléphonique baptisé "swatting", tire son nom du service de police Swat (équivalent américain du GIGN). Il consiste à faire déplacer les unités d’intervention pour une fausse urgence.
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