Une étudiante lilloise en droit âgée de 21 ans a défenestré son bébé à Cappelle-la-Grande. Elle est en garde à vue.
Dans la nuit du samedi à dimanche à Cappelle-la-Grande, un nourrisson a été retrouvé mort dans la rue. Les premiers éléments de l’enquête ont mené vers la propre mère du nouveau-né, une étudiante lilloise en droit âgée de 21 ans.
Jusqu’ici, l’accusée assure avoir subi un déni de grossesse et que l’enfant était mort né. Pourtant, l’autopsie du bébé infirme cette version en indiquant qu’il était bien vivant à la naissance et que c’est la chute, du premier étage, qui l’a tué. Dans des propos recueillis par France 3, le procureur de la République de Dunkerque, Sébastien Piève affirme : "les résultats de l’autopsie ont montré qu’il n’était pas mort-né et que sa mort était due à une chute du premier étage".
Par ailleurs, la police a découvert des mails entre l’étudiante et le père de l’enfant. Ce dernier vit en France et savait pour la grossesse. Dans ces messages, il est également question d’avortement. "Il ressort d’échanges électroniques, ordinateur et smartphone, qu’il avait été bien mis au fait de cette grossesse et qu’il avait été question d’avortement. En outre, il serait en région parisienne", a expliqué M. Piève, soulignant que l’enquête continue.
La mère de l’enfant est toujours en garde à vue depuis l’hôpital où elle a été admise, et le parquet a requis sa mise en examen ainsi que son placement en détention provisoire. Elle risque la réclusion criminelle à perpétuité.
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