Un enseignant du collège de Sombernon, en Côte-d’Or, a été écarté de l’établissement. Si la raison officielle de son ’départ’ serait un dossier incomplet, en réalité c’est un homme radicalisé.
Professeur d’anglais, il devait commencer mardi au collège de Sombernon. Pourtant, le jour même de sa prise de fonction, l’homme – âgé d’une trentaine d’années – a été évincé de l’établissement. Cette mise à l’écart a été justifiée par un dossier incomplet, mais la réalité est toute autre. En effet, c’était un individu radicalisé.
Le rectorat, qui attendait un extrait de son casier judiciaire, a appris via la presse qu’au mois de juin dernier, l’enseignant avait été mis en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.
Mercredi matin, la petite Emma, 12 ans et élève du collège Jacques Mercusot de Sombernon, a croisé cette personne en question lors de la seule et unique journée où il y a travaillé. Dans des propos rapportés par Europe 1, elle avoue : "c’est grave. Il aurait pu nous radicaliser. Maintenant, quand on sort, même au collège, on ne se sent plus en sécurité".
Sa mère, de son côté, a été rassurée de voir des gendarmes aux alentours, mais ce soulagement est teinté de peur. "C’est vrai qu’on se demande comment il est arrivé ici et comment il a pu exercer une heure de cours. On devrait faire cours une fois qu’on a tous les papiers", affirme-t-elle. L’individu est décrit comme étant sympathique et bon professeur. Il avait déjà travaillé dans plusieurs collèges avant sa mise en examen de juin.
Par ailleurs, le rectorat n’a pas voulu faire de commentaire.
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