Illustration/SIPA
Le vol ZI737 de la compagnie Aigle Azur devait quitter Bordeaux à 14h vendredi 21 juillet pour Alger mais le décollage n’a eu lieu que 33 heures plus tard. Un vrai calvaire pour les 180 passagers.
La compagnie Aigle Azur a connu une série de mésaventures avec son vol ZI737 qui devait relier Bordeaux-Alger, vendredi dernier. Un Airbus A320 de la compagnie grecque Olympus Airways devait assurer ce trajet de 1h 50 de vol.
Seulement l’appareil qui est prévu de quitter l’aéroport de Bordeaux à 14h est resté cloué au sol à cause d’un souci technique. La solution au problème, une pièce acheminée depuis Roissy, n’est arrivée que vendredi soir.
Entre temps, les 180 passagers ont été logés dans un hôtel à proximité de l’aéroport. Le lendemain matin, ils ont été réveillés aux aurores à 4h du matin pour un décollage prévu à 7h. Mais l’avion n’allait pas encore pouvoir décoller car le problème technique n’est toujours pas résolu.
Une autre pièce a été attendue et les tests effectués en matinée. Une fois l’appareil enfin prêt pour partir, un autre problème est encore apparu. Il s’agit cette fois-ci d’une défaillance humaine, le pilote n’était pas en mesure de voler. L’attente d’un nouvel équipage était alors obligatoire. Le vol ZI737 n’a pu partir qu’après la tombée de la nuit vers 22H40, soit au bout de 33 heures de retard.
La compagnie Aigle Azur a bien évidemment présenté "ses plus sincères excuses aux passagers impactés" par ce rare "enchaînement de circonstances". Elle a souligné regretter un incident "indépendant de sa volonté".
La deuxième compagnie aérienne française, assurant près de 300 vols réguliers par semaine, a aussi précisé que "la sécurité et la sûreté de ses passagers, personnels et aéronefs, demeurent sa priorité".
(Source : rtl.fr)
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