Dans le cadre de la biennale de l’architecture de Lyon, des plantes, que des policiers ont pris pour du cannabis, ont été arrachées pourtant il s’agissait d’une installation.
Pendant que des policiers patrouillaient dans le IIe arrondissement de Lyon, le 26 juin dernier, ils sont tombés sur des plantes poussant tout au long du cours Charlemagne. Selon une information relayée par le journal le Progrès, les gardiens de la paix ont cru découvrir des plants de cannabis. Sans hésiter, ils se sont mis à les arracher, ils auraient dû tout de même se renseigner avant de passer à l’acte.
En réalité, ce que les policiers prenaient pour du cannabis était des simples chanvres, lins et orges. Des plantes qui constituaient une des œuvres exposées dans le cadre de la biennale de l’architecture de Lyon.
L’installation intitulée "Aire d’attente", aurait dû faire l’objet d’une "fauche participative" prévue le dimanche 9 juillet.
Les policiers ont déjà arraché près de 4.000 mètres, le programme de la fauche a été annulée et va être remplacée par une séquence d’arrosage de ce qui restait de la plantation.
Pour leur défense, les policiers responsables de la destruction de l’œuvre ont reproché aux artistes-architectes de ne pas avoir pensé à "installer un petit panneau" indiquant la présence d’une œuvre à l’endroit indiqué.
La méprise des fonctionnaires était compréhensible vue que le chanvre et le cannabis, à première vue, étaient quasiment similaires.
(Source : rtl.fr)
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