Val-de-Marne : tabassé par des jeunes en voulant protéger une bouche d’incendie

Roué de coups de clés à molette

Un trentenaire habitant Orly a été hospitalisé à la suite des coups de clés à molette qu’il a reçus en essayant de dissuader des jeunes d’ouvrir une bouche d’incendie.

En cette période de fortes chaleurs qui sévissent en France en ce moment depuis mi-juin, chacun fait de son mieux pour se rafraichir.

Certains individus à l’instar de ces jeunes à Orly au Val-de-Marne ont essayé d’ouvrir une bouche d’incendie pour trouver un peu de fraicheur sous un geyser d’eau. Témoin de cette scène survenue en début de soirée du jeudi 22 juin dernier, un homme habitant le quartier des Aviateurs a pris le courage d’intervenir.

Selon une information du Parisien, le trentenaire a été tabassé par les jeunes avec des clés à molette en présence de plusieurs dizaines de riverains se trouvant sur les lieux. L’homme frappé à l’arrière du crâne a été transporté à l’hôpital à Villeneuve-Saint-Georges. Au lendemain de cette agression, la femme de la victime a confié au quotidien que son mari : "ne peut toujours pas parler", rapporte rtl.fr.

Ouverture "sauvage" de plusieurs bouches d’incendie à Paris

La police est intervenue sans trop tarder. Un jeune homme ayant la vingtaine a été interpellé à proximité du lieu de l’agression. Celui-ci est suspecté d’avoir porté les coups en se servant des clés à molette. Le suspect est connu des services de police et il lui est interdit de porter une arme et de quitter le pays. Une enquête est en cours pour violences volontaires aggravées et vol en réunion.

Dans la ville de Paris et ses environs, depuis le début de cette période caniculaire remontant au dimanche 18 juin dernier, les pompiers ont compté environ un millier d’ouvertures "sauvages" de bouches d’incendie.

Un porte-parole de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris, excédé, a précisé que ces actes constituent "un problème pour les services de secours, ça encombre les lignes et ça crée une pénurie d’eau pour les interventions incendie." Il a par ailleurs ajouté qu’"Il y a également un risque électrique en raison des geysers produits."

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