Le vendredi 5 mai, environ 1000 voitures d’occasion ont été mises à la vente en région parisienne. Ces véhicules étaient pourtant estimés "dangereux", et les acheteurs ont été avertis par le délégué interministériel à la Sécurité routière.
Selon Le Parisien, il s’agit de 924 voitures, 27 motos, 45 camionnettes, 15 triporteurs et 10 voiturettes. La sécurité routière à expliqué lors d’une entrevue au Parisien que : "Ce sont des véhicules qui ont été gravement endommagés à la suite d’un accident de la route et qui, dans l’attente de réparations, étaient interdits à la circulation".
Ces véhicules auraient été remis en circulation après un rapport d’expertise qui s’est révélé "nul et non avenu". Les travaux nécessaires n’ont donc pas été effectués et vérifiés correctement, mais d’après le secrétaire national de la Confédération française des experts de l’automobile (CFEA), "pour leur donner une apparence propre, certains de ces véhicules ont pu faire l’objet de réparations superficielles à l’extérieur, mais sans que les pièces mécaniques aient été réparées sous la carrosserie.
A la suite des courriers envoyés par le délégué interministériel à la Sécurité routière pour informer les acheteurs des dangers qu’ils encourent, 60% des propriétaires de véhicules concernés se sont à déjà présenté auprès de la CFEA pour soumette leur voiture à un examen et effectuer les réparations nécessaires le cas échéant.
En revanche, les 40% restants s’exposent à un placement de leur véhicule en fourrière en cas de contrôle de police. Le délégué interministériel à la Sécurité routière a averti : "Je n’aurai malheureusement pas d’autre choix que de lever l’autorisation de circuler dont votre véhicule a bénéficié à l’issue des travaux de réparation".
Il faut par ailleurs savoir qu’aujourd’hui, l’expert n’est plus en droit d’exercer sa profession.