Une autre adolescente, cette fois-ci résidant à Saint-Omer, a été la victime du jeu virtuel Blue Whale. Après avoir terminé tous les défis, elle avait tenté de se pendre, mais a été sauvée in extremis.
Les autorités françaises ont tiré la sonnette d’alarme par rapport au Blue Whale Challenge qui pousse plusieurs jeunes au suicide. La dernière victime en date est une adolescente de Saint-Omer, dans le Pas-de-Calais. Cette dernière réside au centre d’accueil pour mineurs Anne Frank. Cette dernière a tenté de se pendre après avoir terminé tous les défis imposés par le jeu. Fort heureusement, la jeune fille a été sauvée in extremis par les responsables du centre. "Il y a de vraies inquiétudes, surtout quand on voit qu’une gamine peut aller aussi loin", affirme Patrick Leleu, Procureur de Saint-Omer, comme rapportée par France 3 Hauts-de-France.
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Deux autres collégiennes de la même commune ont également fait l’objet d’un signalement après avoir atteint les niveaux 25 et 45 (sur une échelle de 50) du Blue Whale Challenge. Les policiers sont en train de les surveiller étroitement. Il en est de même pour tous les jeunes qui ont été signalés en train de jouer à ce jeu. Sur le réseau social russe VKontakte, d’où le jeu aurait vu le jour, plusieurs adolescents français sont nombreux à chercher des contacts pour les parrainer et ainsi intégrer le cercle fermé de ceux qui jouent au Blue Whale Challenge.
En Russie, le pays d’origine du Blue Whale Challenge, le jeu aurait provoqué de manière implicite la mort de 130 jeunes. Dans de récents messages, il est stipulé que l’accès au jeu est désormais bloqué. Certains profils d’utilisateurs en profitent ainsi pour orienter tous les joueurs vers un nouveau défi, le "Nerve challenge 2.0". Les détails de ce challenge ne sont pas encore bien connus, mais les autorités restent vigilantes.
Source : 20 Minutes, France 3 Hauts-de-France