Une puéricultrice d’une crèche de Belleville dans le Rhône a été condamnée pour violences sur des enfants. Pourtant, protégée par son statut syndical, elle n’a pu être renvoyée.
Selon les informations de Franceinfo, cette auxiliaire de puériculture âgée de 45 ans a été condamnée le 10 mars dernier à trois mois de prison avec sursis et 10 ans d’interdiction d’exercer par le tribunal correctionnel de Villefranche.
Sept enfants de 6 mois à 3 ans étaient parmi ses pauvres victimes potentielles. Ces dernières étaient souvent privées de repas, isolées dans le noir, ou mêmes plaquées au sol.
Quelques jours avant sa condamnation, la puéricultrice a été désignée par la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) comme étant membre de la liste régionale des défenseurs syndicaux.
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Le défenseur syndical assiste ou représente les employés comme les patrons devant les conseils de prud’hommes. Son renvoi doit être autorisé par un inspecteur du travail de la Direccte. C’est ainsi que Sylvaine Tisseyre, directrice de la crèche, déplore : "la Direccte m’a déjà refusé par deux fois le licenciement pour des motifs administratifs de délai et de prescription". Elle ajoute avec désespoir : "cette nomination (...) fait qu’elle est (...) protégée pour 6 mois".
Depuis sa condamnation, l’assistante puéricultrice n’est plus revenue travailler. Un nouveau recours de Madame Tisseyre pour faire renvoyer son employée va être examiné le jeudi 30 mars.
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