Des milliers de gens sont descendus dans la rue à Nantes, samedi, pour protester contre la venue de Marine Le Pen. Des heurts ont éclaté durant cette manifestation.
La venue de Marine Le Pen à Nantes ne fait pas l’unanimité. La candidate à l’élection présidentielle a prévu un meeting au Zénith de Nantes, ce dimanche à 15h (heure locale). Les Nantais sont descendus dans la rue pour protester contre cette visite. Avec le slogan « Nantes debout soulève toi », ces manifestants avaient répondu à l’appel du « collectif nantais de refus des extrêmes droites », de la CGT, de la ZAD. Les forces de l’ordre ont été déployées en masse, avec environ 700 éléments, pour encadrer cette manifestation.
Au bout de quelques minutes, le meeting a dégénéré. Il y a eu des jets de projectiles en direction des forces de l’ordre, blessant ainsi une dizaine d’entre eux. Selon des sources policières citées par Le Figaro, certains manifestants encagoulés, appartenaient à des mouvements de l’extrême gauche.
Le communiqué du ministère de l’Intérieur, qui condamne cet acte, a indiqué que « 11 policiers et gendarmes ont été blessés et contusionnés ». Un gendarme qui présentait une brûlure au 2e degré à la jambe a été hospitalisé. Dans la foulée les forces de l’ordre ont procédé à l’arrestation de 8 personnes dont 4 placées en garde à vue.
En réaction à cette manifestation, Florian Philippot, vice-président du FN, a posté sur Twitter : « comme d’habitude la racaille fasciste d’extrême-gauche saccage et brûle ». Par la même occasion, il a également montré la détermination du FN dans la course à la présidentielle. « On arrive bientôt pour remettre la France en ordre ! », a-t-il souligné dans son post.
#Nantes : comme d’habitude la racaille fasciste d’extrême-gauche saccage et brûle. On arrive bientôt pour remettre la France en ordre !
— Florian Philippot (@f_philippot) 25 février 2017