Face aux soupçons d’emplois fictifs qui pèsent sur Thierry Légier et Catherine Griset, deux ex-assistants parlementaires de Marine Le Pen, la présidente du Front national a dénoncé ces accusations.
La Direction centrale de la police judiciaire a entendu ce mercredi deux proches de Marine Le Pen suspectés d’avoir occupé un emploi fictif au Parlement européen. Thierry Légier et Catherine Griset, deux ex-assistants parlementaires de la présidente du Front National ont été convoqués pour des soupçons de fraude relative à l’emploi. La présidente du parti extrême droite a qualifié ces accusations de "cabale politique".
"Les Français savent exactement faire la différence entre les vraies affaires et les cabales politiques", a déclaré la candidate à l’élection présidentielle à l’issue d’une visite du centre pénitentiaire de Meaux-Chauconin, en Seine-et-Marne. "Ils le savent pertinemment", a-t-elle souligné sur les propos recueillis par Europe1.
Thierry Légier n’est autre que le garde du corps de Marine Le Pen. En revanche, Catherine Griset était sa cheffe de cabinet à Nanterre. Tous les deux ont travaillé parallèlement comme assistants parlementaires de Marine Le Pen et au sein de l’institution européenne. Mais selon le Parlement, ils étaient en réalité des employés du parti. En mars 2015, une enquête préliminaire était ouverte après que le Parlement avait saisi la justice française.
Au total, le Parlement européen a demandé à ce que Marine Le Pen rembourse la somme de 340 000 euros. Ce montant est l’équivalent des salaires versés à Thierry Légier et Catherine Griset. Toutefois, après le refus de la présidente du Front national de payer en temps voulu, des sommes sont donc retirées chaque mois sur ses indemnités de députée européenne, rappelle BFMTV.