Argenteuil : un enseignant frappé devant ses élèves de CE2

Agression d’un professeur devant ses élèves

De jeunes élèves de CE2 ont dû faire face à une scène d’une rare violence à la sortie de leur établissement, l’école Paul Langevin 1 d’Argenteuil, dans le quartier du Val-d’Argent sud. Leur maître a été victime d’une violente agression par deux jeunes hommes. Les faits se seraient passés vers 11 h 30 alors que les élèves sont revenus à pied d’un cours d’éducation physique au stade du Marais. Alors que l’instituteur âgé de 50 ans remettait à sa place une élève désobéissante, il a été pris à partie par ses assaillants qui sont sortis de leur voiture. Ces derniers l’ont interpellé en ces termes : "Tu lui parles pas comme ça, raciste !" L’enseignant a alors répondu : "mais je suis leur maître". Tout en s’approchant de l’instituteur, l’un des agresseurs a alors rétorqué : "et moi, je suis une racaille."

"Le seul maître, c’est Allah"

L’enseignant a tenté de se dégager de l’emprise, mais les agresseurs se sont mis à deux pour le faire tomber au sol et lui ont donné un coup de poing. D’après une source syndicale, l’un des assaillants aurait lancé : "il n’y a qu’un seul maître, c’est Allah." La victime a été rapidement transportée à l’hôpital avec le visage tuméfié tandis que tous ses élèves étaient sous le choc de cette attaque impromptue. L’école a porté plainte auprès du commissariat d’Argenteuil. L’attaque a été vivement condamnée par la direction académique et le maire de la ville, Georges Mothron (LR) dénonçant une "agression totalement gratuite".

Les agresseurs sont toujours en fuite

Selon les informations rapportées par l’inspection académique, l’enseignant aurait refusé d’interrompre son travail et devrait retourner à l’enseignement ce mardi 18 octobre. La police a lancé une enquête par rapport à ces faits d’agression envers l’enseignant. Les agresseurs, qui seraient à peine majeurs d’après les témoignages recueillis, sont actuellement en fuite. Les membres des forces de l’ordre vont notamment déterminer si les agresseurs avaient un lien de parenté avec la fille que l’enseignant a précédemment sermonnée.

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