Capture d'écran Twitter
Les membres d’une petite famille d’origine étrangère ont été appréhendés dans un quartier de Nancy. Une mère de famille accompagnée d’un bébé faisait partie des personnes arrêtées puis placées en détention. Une association de défense des migrants s’indigne de cette situation.
Une famille qui vient de la Serbie et qui ont investi un domicile à Nancy, dans le département de la Meurthe-et-Moselle a été arrêtée par les forces de l’ordre. Cette arrestation a été faite dans la journée du mercredi 7 septembre. Les migrants arrêtés ont ensuite été placés dans un centre de rétention de la région parisienne selon les informations relayées par 20 Minutes. Parmi ces individus, une jeune mère âgée de 23 ans qui est accompagnée par son bébé qui n’a que huit mois a également été appréhendée par la police et internée au centre de rétention de Mesnil-Amelot, près de l’aéroport de Roissy.
La jeune femme était arrivée sur le sol français au début de l’année 2015. Elle était en compagnie de son conjoint à l’époque et ils ont procédé à une demande d’asile auprès de la préfecture de Moselle. Malheureusement pour eux, leur demande a été refusée par la France. "Ils devaient repartir volontairement vers la Hongrie, où leur demande d’asile devait être instruite, ce qu’ils n’ont pas fait", avaient expliqué les autorités françaises selon 20minutes.fr.
Les conditions de détention de la mère et de son bébé ne sont pas adaptées à leur situation, s’indignent les responsables de l’association de défense des migrants, Cimade. "Elles sont retenues dans un bâtiment dit « femmes-familles ». Mais les conditions matérielles n’y sont pas du tout agréables et surtout rien n’est prévu pour les enfants en bas âge", a précisé Alice Dupouy, la coordinatrice rétention pour la Cimade Ile-de-France. "Nous sommes face à une situation dans laquelle l’unité familiale n’est pas garantie et les conditions de rétention de l’enfant sont inhumaines" cet organisme qui a d’ailleurs déposé un recours contre l’arrêté de placement en rétention de la mère et de son bébé. Ce recours a été engagé et un procès doit avoir lieu ce vendredi alors que la petite famille devait être expulsée vers la Hongrie jeudi.
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