Illustration/SYSPEO-SIPA
Une association avait décidé d’organiser une sortie piscine dans un centre aquatique des Bouches-du-Rhône où les femmes peuvent venir en burkini ou jilbeb de bain. Seulement cette initiative avait suscité des controverses et les responsables avaient pris la décision d’annuler l’évènement.
Lundi dernier, des suites des nombreuses discussions et des controverses concernant une sortie piscine en burkini ou en jilbeb de bain prévue pour le 10 septembre prochain, le directeur du centre aquatique aux Pennes-Mirebeau avait décidé d’annuler l’évènement. La sortie qui devait être ludique et réservée aux femmes, aux filles et aux garçons de moins de dix ans devait avoir lieu dans un centre aquatique des Bouches-du-Rhône, au Speed Water.
Cette décision a été prise avec l’accord du maire des Pennes-Mirabeau, Michel Amiel selon le site du journal Europe 1. "Il a convenu avec moi que ce genre d’événement dans ce contexte n’était pas approprié", a expliqué l’élu de la région selon le site du journal. "Le responsable du centre aquatique n’avait plus de nouvelles de l’association depuis plusieurs semaines et n’avait pas mesuré l’émotion que l’organisation de cette manifestation pouvait susciter", a-t-il ajouté. Pour le maire Michel Amiel, cette décision est une bonne chose, car les internautes et les politiques de droite et d’extrême droite avaient eu ces critiques très forts par rapport à cet évènement. Des propos racistes ont également été entendus sur les réseaux sociaux. "C’est une bonne décision qui calme le jeu (...) Vu les circonstances, Il faut aller vers l’apaisement", a expliqué le maire des Pennes-Mirabeau.
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