Au moins cinquante personnes ont été arrêtées dimanche 10 juillet en France lors d’incidents survenus entre supporters et forces de l’ordre sur les Champs-Elysées après la victoire du Portugal en finale de l’Euro 2016.
Deux dégradations de vitrines
Après la défaite de la France et la victoire du Portugal lors de la finale de l’Euro 2016 de football, des incidents entre supporters et forces de l’ordre ont éclaté, notamment près de la fan-zone parisienne. Et pour cause : des supporters portugais faisaient la fête sur les Champs-Élysées. La préfecture de police de Paris fait état de deux dégradations de vitrines en début de la soirée, mais l’ensemble était "majoritairement festif". Comme cité par RTL reprenant une information du Huffington Post, des supporters s’en sont pris aux CRS "en leur jetant notamment des feux d’artifice".
Une cinquantaine d’interpellations
Au total, une cinquantaine d’interpellations ont été recensées dont les 40 ont eu lieu aux abords du Stade de France, dans la banlieue nord de Paris. Et pour cause : outrage, dégradations ou vente interdite à la sauvette. Dans la foulée, neuf personnes ont été placées en garde à vue à Lyon pour des "violences, outrages, détention d’artifices ou encore entrave à l’intervention des secours", a déclaré une source policière. Selon la même source, un policier s’est retrouvé avec des blessures légères causées par un jet de canette.
Une fan-zone pleine à craquer
Quelques heures plus tôt, des supporters ont voulu s’introduire dans la fan-zone déjà fermée dès 19h00, car elle était pleine à craquer. Certaines personnes ont jeté des projectiles, tandis que d’autres ont brûlé des poubelles, des scooters, ainsi qu’une voiture. Pour tenter de rétablir la sécurité sur les lieux, les forces de l’ordre gaz lacrymogène et de canons à eau pour les repousser. D’après la police, les supporters mécontents ont "pris à partie" des véhicules. Dans la panique, le conducteur de l’un d’entre eux a renversé deux individus, dont une personne a été admise à l’hôpital.
En haut des Champs, les CRS sont toujours la cible de projectiles #FRAPOR pic.twitter.com/rTFGIAPKuc
— Aubin Laratte (@laratteaubin) 10 juillet 2016