Le drame s’est produit ce vendredi après-midi aux environs de 16h20 dans les sous-sols des Galeries Lafayette. Pour le moment, l’hypothèse d’un suicide est avancée, mais sans aucune confirmation.
Seul au moment de sa mort
Le militaire a utilisé son arme de service vendredi pour se tirer une balle dans la tête, au 2e sous-sol des Galeries Lafayette, à l’angle du boulevard Haussmann et de la rue Mogador (IXe) à Paris. Le corps de cet agent de l’opération "Sentinelle" a été découvert par un autre soldat de son unité à 16h20. Selon le communiqué du gouverneur militaire de Paris, l’homme se trouvait "dans la zone de repos de son unité". D’après cette même source, citée par le Figaro, "selon toute vraisemblance, il se trouvait seul au moment de sa mort".
Une cellule de soutien psychologique pour ses collègues
Police, pompiers et représentants de la hiérarchie militaire ont été observés sur les lieux où un périmètre de sécurité a été installé. Le gouverneur militaire de Paris a de son côté pris l’initiative de mettre en place une cellule de soutien psychologique pour les collègues du militaire. "Ses camarades qui l’entouraient ont été choqués et surpris de son geste", a indiqué le ministère de la Défense au Parisien en ajoutant qu’ils n’ont détecté aucun signe avant-coureur.
Les causes du décès inconnues
Les circonstances du drame restent encore dans l’ombre, mais pour l’heure, la piste du suicide est privilégiée. D’après toujours le gouverneur militaire, une enquête ouverte sous la responsabilité du procureur de Paris permettra de confirmer les causes et les conditions du décès. Toutefois, les autorités militaires écartent à priori une attaque. Pour un petit rappel des faits, l’opération "Sentinelle" remonte au lendemain des attentats des 7, 8 et 9 janvier 2015 et elle a été renforcée après les attentats du 13 novembre. Au total, 10 000 soldats interviennent à Paris et en régions afin de renforcer la sécurité du territoire.
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