Illustration/SIPA
Le jeune homme de 22 ans a tenté ce mercredi de convaincre le tribunal qu’il n’a jamais essayé de faire du mal à sa chienne retrouvée enterrée vivante en bord de Seine.
Une chienne affaiblie et choquée
Les faits remontent au 1er août 2015 lorsqu’un promeneur a découvert une chienne, un dogue de Bordeaux, enterrée à Carrières-sur-Seine. L’animal avait encore autour de son cou une laisse attachée à un sac de pierres. Une gourmette portant l’inscription "Maman" était également retrouvée dans le trou. La chienne visiblement affaiblie et choquée a été prise en charge par des vétérinaires tandis que le propriétaire a été arrêté par la police.
Des problèmes personnels et professionnels
Devant le tribunal de Versailles, le jeune homme de 22 ans a assuré ne jamais avoir maltraité son chien en déclarant que l’animal a pris la fuite alors qu’il le promenait en pleine nuit. "J’avais tellement de soucis, le seul réconfort dans ma vie c’était de m’occuper de mon chien", s’est-il défendu en évoquant des problèmes personnels et professionnels. Mais ses arguments étaient loin de convaincre les juges. La présidente a même avancé l’hypothèse d’une chienne devenue "un poids" pour le prévenu, car Athéna, était âgée de 10 ans est handicapée. Celui-ci a "peut-être été dépassé par la possession de ce chien" âgé et boiteux, appuie le procureur cité par L’Express.
Six mois d’emprisonnement avec sursis
L’accusateur a requis six mois d’emprisonnement avec sursis et l’interdiction à l’avenir de détenir un chien à l’encontre de ce jeune de 22 ans, pour cet "acte de cruauté". D’autant plus qu’il a copieusement insulté les policiers qui l’ont arrêté.
Par ailleurs, plusieurs organisations de défense des animaux – SPA ont réclamé à l’audience des dommages et intérêts et l’interdiction pour le prévenu de détenir un animal. "Il n’ose pas la tuer, il se dit : la terre va faire son œuvre, c’est le supplice de la tombe", a indiqué Me Christophe Forge, pour la Fondation assistance aux animaux. La chienne, adoptée par une famille d’accueil, est décédée en début d’année et le jugement sera rendu le 29 juin.
Les internautes ont été particulièrement touchés par cette maltraitance d’animaux. Pour preuve, les photos d’Athéna prises par le promeneur qui l’a sauvée ont été partagées plus de 185 000 fois sur Facebook. En outre, une pétition demandant "la peine maximale" pour son maître a enregistré plus de 550 000 signatures sur la plateforme mesopinions.com.
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