Illustration/SIPA
Le reste d’un sanglier ensanglanté a été déposé contre un mur de la mosquée En Nour, à Nice, dans la matinée de ce mercredi. Une enquête pour "violences morales" a été ouverte après cet acte répressible qui se produit en plein mois de ramadan.
Abdallah Zekri, le président de l’Observatoire national contre l’islamophobie et secrétaire général du Conseil français du culte musulman (CFCM) a annoncé ce mercredi qu’une carcasse de sanglier ensanglanté avait été déposée devant la mosquée En Nour. Il a été offusqué et choqué par cet acte qu’il juge "insultant et provocateur à l’encontre des musulmans français de la ville de Nice". Pour Abdallah Fetnan, "c’est une catastrophe pour le "vivre ensemble", il s’agit d’un lieu de prière, pas d’un champ de bataille", rapporte le journal Le Figaro.
Le reste de l’animal a été enlevé mais des traces de sang sont encore présentes sur les lieux du crime selon Razak Fetnan, ancien conseiller municipal proche des dirigeants de la mosquée. Ce dernier avait également précisé que les hommes qui avaient commis le crime ont pris la peine d’éviter la caméra placée devant l’entrée de la mosquée.
Les travaux sur la mosquée En Nour ont été récemment achevés. Depuis le début de la construction, les responsables de l’association du même nom avaient eu des litiges avec la municipalité de Nice. Christian Estrosi était également contre cette construction de mosquée à Nice. La ville niçoise avait accusé l’association En Nour de "salafisme" selon lefigaro.fr. Elle l’accuse aussi d’avoir eu des financements de la part des fonds saoudiens.
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