Après la fusillade qui a éclaté ce lundi et ayant tué deux personnes, la petite amie d’une victime compare les assassins à des animaux.
Deux personnes ont perdu la vie et une autre a été grièvement blessée à la suite de la fusillade survenue ce lundi devant l’école élémentaire Jean Racine du quartier Teisserre.
Un trafic de drogue
Selon les enquêteurs, la fusillade résulte d’un règlement de compte lié au trafic de drogue dans ce quartier sensible de Grenoble. Au micro de RTL, la petite amie d’une des victimes pleure la mort de son compagnon avec qui elle était depuis un an et neuf mois. "Je ne réalise pas, je me dis que ce n’est pas lui", a-t-elle déploré. "Ils tuent sans savoir, ils ne savent pas que derrière il y a une mère, une famille", a-t-elle poursuivi en indiquant qu’"ils n’ont peut-être pas de cœur, ce ne sont pas des humains, ce sont des animaux". La jeune femme a ensuite déclaré que les assassins avaient pris une vie qui n’était pas encore commencée.
"C’est la drogue ce n’est pas autre chose"
Ce quartier de Grenoble est souvent le théâtre de violence gratuite dénoncée par les riverains. En septembre dernier, un jeune homme de 22 ans y a trouvé la mort. "Ce sont des balles pour tuer des gamins, à cause du quartier, de la drogue. C’est la drogue ce n’est pas autre chose", regrette le père de la victime. Ce dernier parle de quartiers où même la police ne peut rien faire.
Des parents sous le choc
La fusillade de ce lundi a pris une nouvelle dimension, car elle s’est produite devant l’école élémentaire du quartier. De nombreux parents d’élèves interviewés par RTL étaient encore sous le choc. "Il y a beaucoup de règlements de compte ici, mais ça ne se fait pas devant l’école, près des petits...", a déploré une mère de famille.
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