Attentat déjoué en France : plus de 40 kg de munitions retrouvés chez Anis Bahri

Anis Bahri, un Français de 32 ans, avait été arrêté fin mars par les autorités néerlandaises sur demande de la police française, dans le cadre d’une opération terroriste en marge de l’enquête des attentats du 13 novembre à Paris. Ce dernier avec un autre complice Reda Kriket, également arrêté, préparait des attentats en France. Tous deux étaient en outre suspectés de s’être rendus en Syrie entre fin 2014 et début 2015, puis d’avoir fait des allers-retours en Europe. Deux mandats de recherche ont été délivrés en décembre 2015 et janvier 2016.

Lundi 4 avril, le porte-parole du parquet néerlandais, Wim de Bruin, a communiqué sur l’avancée de l’enquête. Il a ainsi déclaré que des munitions ont été retrouvées dans l’appartement d’Anis Bahri, à Rotterdam. "Nous avons trouvé environ 45 kilos de munitions, notamment deux types de balles, toutes deux utilisées dans des Kalachnikovs", a-t-il révélé. Le porte-parole du parquet a refusé d’en dévoiler davantage sur les résultats des perquisitions, mais il a rappelé que les enquêteurs n’avaient pas découvert d’arme ou d’explosif.

L’arsenal découvert dans un appartement d’Argenteuil après l’interpellation du djihadiste présumé Rida Kriket avait déjà montré "à l’évidence les préparatifs d’une action terroriste imminente", même si "aucune cible précise n’a été identifiée", avait déclaré le procureur de la République François Molins, au lendemain de l’arrestation du suspect.

Arrêté par les autorités néerlandaises à la demande la France, Anis Bahri s’oppose à son extradition. Il restera ainsi en détention jusqu’à ce qu’un juge statue sur la demande transmise par la France.

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