Un homme de 64 ans et son épouse de 41 ans ont été mis en examen pour respectivement viol et non-dénonciation de crime. Le sexagénaire est suspecté d’avoir commis des centaines de viols à l’encontre de ses deux belles-filles.
Mise en examen pour viol
Un sexagénaire qui vit à Trappes a été mis en examen ce mardi 9 février pour avoir violé des centaines de fois ses deux belles-filles, âgées de 12 et 14 ans, entre janvier 2011 et décembre 2015. Sa femme, âgée de 41 ans et mère des deux adolescentes, a également été interpellée pour non-dénonciation de crime. Cette affaire sordide a été révélée en janvier dernier. L’une des victimes s’est confiée à une éducatrice spécialisée sur le calvaire qu’elle subit depuis quatre ans avec sa sœur.
Le beau-père était un accro des tiercés
Les enquêteurs se sont rapidement saisis de l’affaire et découvrent un bien sombre tableau. La famille vit dans l’extrême pauvreté, car le beau-père, un accro du PMU, dépensait tout l’argent dans ces paris. Quand il ne gagnait pas, il se montrait extrêmement violent avec ses deux belles-filles, allant même jusqu’à abuser d’elles sexuellement. L’enquête révèle également que la mère des adolescentes était dans un total état de détresse et se retrouvait impuissante face aux exactions de son mari.
Les révélations-chocs des deux adolescentes
Les adolescentes sont immédiatement placées après la révélation de toute cette histoire. Quand les enquêteurs les ont entendues, ils ont découvert l’enfer dans lequel ont vécu les deux jeunes filles. Elles avouent avoir été violées quasi quotidiennement, depuis que l’ainée avait à peine 9 ans et sa sœur 7 ans. Ces agressions sexuelles avaient même lieu en présence de toute la famille avec la participation forcée de la mère.
L’arrestation du père et les aveux de la mère
Dans cette affaire de viol, le beau-père avait été remis en liberté et s’était caché dans le quartier de la Goutte-d’Or à Paris, d’après le Parisien. Son arrestation a eu lieu dimanche 7 février. Il a cependant dû être reconduit à l’hôpital en raison d’un malaise. De son côté, la mère de famille qui a été interpellée lundi a expliqué ne pas avoir su réagir en raison de sa peur de violences supplémentaires. Elle a notamment confirmé les déclarations de sa fille aînée. D’après elle, cette dernière a été violée 416 fois en sa présence.
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