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Avant de venir en aide à Abdelhamid Abaaoud, Hasna Aït Boulahcen la cousine du "cerveau" des attentats du 13 novembre à Paris a reçu et envoyé plusieurs SMS. Sa dernière nuit a été très stressante.
Salah Abdeslam appelle Hasna Ait Boulahcen depuis la Belgique, le 15 novembre, entre 20h et 21h. Il lui demande de chercher son cousin, Abdelhamid Abaaoud et à Chakib Akrouh qui seraient cachés dans un buisson à Aubervilliers.
Dans la panique, Hasna Ait Boulahcen envoie des messages à une de ses connaissances, à 1h du matin. Les échanges entre les 2 qui incriminent Hasna Ait Boulahcen ont été publiés par Metronews.
Les échanges de SMS
Hasna Ait Boulahcen :
"Appel, réponds, urgent."
Son amie :
"C’est qui ?"
Hasna Ait Boulahcen :
"C’est Hasna, j’ai besoin de toi, il dort dans les buissons."
Son amie :
"Je vais essayer de trouver, je vais chercher pour toi, mais pourquoi tu fais pas le 15 ?"
Hasna Ait Boulahcen :
"Non, c’est celui de la Syrie, celui qui est passé à la télé."
Son amie :
"La Syrie, hein ?"
Hasna Ait Boulahcen :
"Son pote m’a appelé de la Belgique, je ne peux pas le laisser dehors."
Son amie :
"Mais s’il est recherché, normalement il ne peut pas venir en France ?"
Hasna Ait Boulahcen :
"Si, il est venu en France avec les réfugiés Syriens."
La dernière journée de la cousine du coordinateur des attentats
Les enquêteurs ont également placé sur écoute Hasna Ait Boulahcen. Ces échanges avec l’un de ses amis durant sa dernière nuit révèlent que la cavale des auteurs des attaques du 13 novembre à Paris n’a pas été planifiée, selon l’Observateur.
Cette même source a également publié une partie des conversations de la cousine d’Abdelhamid Abaaoud avec un de ses amis. "J’étais dans la salle de bain, je me suis enfermée, j’ai fait que de pleurer.", raconte-t-elle. Sur le point de craquer, la jeune femme ajoute "Je suis en train de me fumer un joint, et il faut que je dors, wallah. Je n’arrive même pas à dormir. Je n’arrête pas de pleurer. Je ne suis pas bien dans ma tête".
Elle est décédée lors de l’assaut dans un appartement de Saint-Denis le 18 novembre.
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