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Les attentats qui ont secoué Paris, vendredi soir ont indigné le monde entier. Les politiciens ont exprimé leur tristesse, leur compassion, d’autres sont allés plus loin dans leurs déclarations.
Manuel Valls
Samedi soir, Manuel Valls est intervenu sur le plateau du journal télévisé de TF1. " Nous sommes en guerre" a-t-il martelé évoquant "la volonté de toucher et d’anéantir Daesh. L’ennemi, c’est Daesh".
Bachar Al Assad
"Les politiques erronées adoptées par les pays occidentaux, notamment la France, dans la région ont contribué à l’expansion du terrorisme", a taclé Bachar Al Assad.
Donald Trump
Fidèle à lui-même, l’américain Donald Trump a profité de ces attentats pour réaffirmer son idée sur le port d’armes. "Regardez Paris, avec les lois sur le port d’armes les plus restrictives du monde, personne n’avait d’armes sauf les méchants", a-t-il annoncé. Il pense que si les parisiens "avaient eu des armes, si nos gens étaient armés, s’ils avaient le droit de porter des armes, la situation aurait été très, très différente"
Laurent Wauquiez
Le secrétaire général des Républicains a demandé à ce "que toutes les personnes fichées soit 4000 personnes, NDLR) soient placées dans des centres d’internement anti-terroristes spécifiquement dédiés"
Marine le Pen
La présidente du Front National a déploré "l’horreur, une tragédie nationale". "La France et les Français ne sont plus en sécurité, des mesures d’urgence s’imposent", s’inquiète-t-elle. Il est indispensable que "la France retrouve le contrôle de ses frontières définitivement\", a-t-elle suggéré.
Nicolas Sarkozy
Le chef du parti Les Républicains prône le "renforcement drastique des mesures de sécurité".
Le fils de l’ancien président a fait fort sur Twitter. « La faiblesse et l’incompétence du président Hollande devient un danger mortel pour la France », a posté Louis Sarkozy.
Nadine Morano
Dans une violente tribune, Nadine Morano n’a pas caché sa colère. \"Le laxisme de la justice, l’incapacité d’assurer la sécurité, l’absence de la France sur la scène internationale à décider de mesures fortes démontrent une véritable impuissance des autorités françaises \", a-t-elle déploré. Elle va plus loin dans son discours allant jusqu’à demander la démission de Bernard Cazeneuve. Elle a alors étalé ses demandes : \"La fermeture immédiate des mosquées identifiées comme salafistes, des perquisitions systématiques de jour comme de nuit pour saisir les armes qui circulent dans certaines banlieues, la mise en rétention de sûreté des individus ayant été condamnés pour des entreprises terroristes, l’arrêt de l’appel d’air massif à l’immigration illégale\".
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