Illustration/SIPA
L’adhérence au djihad mène les candidats à couper tous les ponts avec leurs proches. Tel est le cas d’Emilie König, désormais dans la liste noire des Etats-Unis, que son père rejette totalement depuis son allégeance à Daesh.
Son père veut qu’elle reste en Syrie
Le père d’Emilie König a le cœur dur après que sa fille ait rejoint les rangs de l’Etat Islamique. La jeune femme est devenue en peu de temps une des cibles prioritaires des Américains en Syrie.
Son père, un retraité de la gendarmerie, déclare avoir totalement coupé les ponts avec elle après son deuxième anniversaire. La raison à ce ressentiment ? Il n’accepte pas le fait qu’Emilie ait choisi cette voie djihadiste plutôt qu’écouter ses nombreuses mises en garde sur ses fréquentations. "Elle est en Syrie ? Qu’elle y reste", a-t-il déclaré avant d’ajouter que sa fille a toujours fait ce qu’elle voulait.
Emilie garde le contact avec sa mère
Cette djihadiste Bretonne joue un rôle important de propagandiste et de recruteuse. "C’est une personnalité dans la communauté djihadiste, elle est très active sur les réseaux sociaux, sert à la propagande et au recrutement de volontaires", a révélé un responsable de la lutte anti-terroriste à Washington.
Emilie König serait donc l’une des principales cibles des autorités américaines. La Lorientaise qui est âgée de 30 ans aurait accouché d’un petit garçon en Irak, au cours du mois de mars dernier. Si elle ne parle plus à son père, elle reste cependant en contact régulier avec "sa mère qui élève ses deux premiers fils", d’après Ouest-France.
