Par vengeance, un jeune homme a tué trois chats dont un avec un marteau et les deux autres avec un couteau. Les animaux appartenaient à sa mère qui avait refusé de lui donner de l’argent pour acheter de la drogue. Il a été condamné à six mois de prison ferme pour cet acte de cruauté.
Trois chats tués d’une manière atroce
Sébastien Labat-Gest, âgé de 20 ans, vient de comparaître devant le tribunal à Marseille pour maltraitance animale. Il a été condamné à deux ans de prison, dont six mois ferme, le mercredi 23 septembre. La raison à cette condamnation ? Le jeune homme a tué les trois chats de sa mère pour se venger. Le procédé de l’élimination était des plus macabres. Il avait utilisé un couteau pour tuer les deux chats et s’est servi d’un marteau pour écrabouiller le troisième.
Sébastien en rage contre sa mère
L’incident se déroule en août 2015 quand Sébastien demande à sa mère de lui donner 10 euros pour acheter de la drogue. Cette dernière ne cède pas à sa demande et tue les chats pour se venger. Pour ce méfait, le jeune homme sera arrêté le lendemain et avouera aux enquêteurs avoir égorgé deux autres chats de la famille. Devant le tribunal, le jeune homme a refusé de s’expliquer sur les motifs de son geste. Mis à part la condamnation en prison, Sébastien devra également s’acquitter de la somme de 1 000 euros à verser à la SPA, à la fondation Brigitte Bardot, à l’association 30 millions d’amis et à l’association Stone et Stéphane Lamart. Par ailleurs, la justice l’a également condamné à trois ans de mise à l’épreuve et obligation de soins et à l’interdiction définitive de détenir un animal.
Un jeune homme qui souffre
Dans ses dires auprès des enquêteurs, le jeune homme aurait déclaré : "je suis un bon à rien, je n’aurais pas dû naître, je suis une erreur de la nature. Ma mère préfère les chats à son fils." Dans la foulée, il a révélé fumé du cannabis depuis l’âge de 13 ans. Pour la défense de l’accusé, Me Céline Landon a évoqué la grande souffrance de Sébastien atteint de leucémie depuis l’âge de trois ans. Elle a également fait cas d’un "garçon isolé qui a besoin d’accompagnement".
Comme le jeune homme est resté silencieux tout au long du procès, les juges n’ont pas pu déterminer la personnalité de ce dernier. Le procureur de la République, Séverine Garat, se pose cependant la question face à ce cas. "Où est la limite si on peut frapper ainsi un chat ?". La magistrate avoue craindre de tout ce que cela peut présager si la Justice laissait Sébastien en liberté.